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 Infirmière ( Léo )

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Jona Zielinski
Jona Zielinski
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MessageSujet: Infirmière ( Léo )   Infirmière ( Léo ) EmptyMar 30 Déc - 20:02

LÉO
&
JONA
Infirmière
de
L'ÂME


 

 



 

 

ELLE EST TOUT C’QU’ON VEUT QU’ELLE SOIT TOUS LES POSSIBLES AU BOUT DES DOIGTS ELLE T’EMMÈNE D’L’AUT’CÔTÉ D’LA TERRE JUSTE QUAND ELLE OUVRE LES PAUPIÈRES Δ SAEZ - MARGUERITE

Y’a des jours comme ça où on te permet encore de rêver. Des jours comme ça où tu as l’impression de t’échapper. Sans raison, sans justification. Juste un peu de liberté, même si c’est pas vrai. Parce que tu sais que tu as toujours une chaîne. Une putain de chaîne qui t’enchaîne. Elle te lâche pas, elle est toujours là avec toi, où que tu sois. Une idée désagréable qui devient détestable. T’aimerais juste leur dire d’aller se faire voir, pour que tu puisse retrouver de l’espoir.

Parce que même si t’es dehors, rien de tout ça ne vaut de l’or. C’est amer et t’en es pas fière. Parce que tu peux rien dire, que tu veux pas en rire. T’as toujours quelqu’un sur ton dos, pour voir ce que tu vaux. Si t’es assez taré pour essayer de te barrer. Tu sais que t’es toujours mieux ici que là-bas. Chez toi. Y’a plus rien, juste des chiens. Des gens qui peuvent pas comprendre, qui s’imaginent que tu as tout à apprendre. Non t’as pas besoin de ça toi, c’était à eux de comprendre. C’était à eux de le voir, sans que tu ai à le crier, ni à le montrer.  

Alors aujourd’hui ces petits morceaux de bonheur, ça te réchauffe le coeur. Même si c’est peu, même si c’est pas toujours ce que tu veux. C’est toujours mieux que rien et c’est déjà bien. Puis y’a un petit peu de douceur. Une douceur pleine de couleur. Parce que aujourd’hui Léo est là. Oui, elle est là pour te tenir la main, pour t’emmener au loin. Là-bas au coeur de la forêt où il vous reste tout à rêver. Parce que même si c’est une chaîne et parfois même un fléau, t’aimerais toujours qu’elle porte le nom de Léo. Qu’elle t’emmène au dessus des nuages, des arbres, au dessus des murs. Puis t’aimerais aussi que jamais elle te ramène. Tu voudrais juste te sauver, te laisser porter, te laisser rêver. Mais pour l'instant il n'y a qu'au fond de ses yeux bleu que tu peux encore faire ce que tu veux.

Parce que tes rêves ont le goût de ses lèvres. La saveur de son coeur. Parce que Léo, toujours elle sera là pour toi. Une lumière à travers l’ombre. La caresse au coeur des épines. Alors tu t’accroche à sa main, comme si c’était la dernière fois. Comme si demain n’était plus rien. Vous n’être pas seul et ça te dérange, parce que tu veux pas qu’on te range. « Jusqu’où tu me suivrais si tu le pouvais ? » T’aimerais qu’elle ferme ses yeux, qu’elle te réponde jusqu’aux cieux. Qu’elle se laisse porter jusqu’au bout du monde, sans jamais se retourner. Parce que y’a plus de place pour l’hésitation, t’es déterminé et tu veux pas renoncer. Même si elle veut pas, tu lui laisseras pas le choix, tu l’emporteras avec toi. Parce que tu as besoin d’adrénaline, de t’échapper d’ici le temps d’un instant et qu’on te laisse y croire.
© Gasmask




Dernière édition par Jona Zielinski le Mer 31 Déc - 1:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Infirmière ( Léo )   Infirmière ( Léo ) EmptyMer 31 Déc - 0:31


Infirmière.
jona & léo.

léo, elle se souvient même plus de comment c'était chez elle.
pourtant, ça fait pas longtemps qu'elle est arrivée ici, dans cette citadelle.
mais les jours sont longs et ennuyeux.
longs et pluvieux.
alors le temps passe plus vite ; les souvenirs s'échappent, s'enfuient.
ils se font happer,
par les murs anthracites de l'institut fortuit.
et léo, elle est au milieu, enchaînée,
à un endroit qui ne lui plaît pas.
la seule chose bien qu'il y ait ici,
c'est le fait que jona y soit.
le fait qu'elle ait envie
de rester pour lui.

tout ce qu'elle a vécu,
tous les moments où ils ont été nus,
où ils se sont liés,
aimés,
embrassés,
même quelques secondes,
tout ça, ça reste perdu dans son esprit, dans son monde.
mais pas aujourd'hui : il ne faut pas y penser.
parce que jona est là pour la panser.
parce qu'elle tient sa main entre ses doigts,
et parce qu'elle sait qu'avec lui, il pourrait y avoir un "il était une fois".
parce qu'il est différent,
déviant.
parce qu'ils se complètent et se comprennent, sans parler,
sans chuchoter,
sans même penser.
un regard suffit, pour que tout soit dit.
là, dans la forêt,
il n'y a qu'un homme et qu'une femme,
habités de la même flamme.
là, dans la forêt,
il y a des amants,
attendant
un signe du destin,
un signe qu'enfin,
ils retrouveront leur moitié,
ne ressentiront plus de pitié,
pour juste se laisser vivre,
se laisser être ivres
de la vie,
de leurs envies.

léo, elle passe sa main libre dans les cheveux coupés courts de jona.
parce qu'elle aime la sentir tout près d'elle,
parce qu'il n'y a qu'avec lui qu'elle retrouve ses ailes,
parce que sans lui, elle n'existe pas.
elle aurait pas cru, la léo,
tomber un jour sur un être aussi abjecte et aussi beau.
elle sait qu'il n'est pas là pour rien.
elle sait qu'il a sans douté mérité son rang.
qu'il a dû verser le sang,
et que ce n'est pas un mec bien.
mais pour elle, c'est le libérateur,
le salvateur.

- jusqu'au bout du monde.

elle murmure simplement,
au gré du vent.
et puis elle se rétracte, trop concentrée
sur la peur d'être encore abusée.

- ou plutôt, jusqu'à la fin de cet asile de fous.

un sourire flotte un instant sur ses lèvres entrouvertes,
alors qu'elle contemple l'étendue verte.
ses doigts toujours mêlés aux siens dans une étreinte serrée,
dans une étreinte presque trop intime, une caresse privée,
elle ne sait s'autoriser à le regarder.
parce qu'elle aimerait être honnête et lui murmurer
qu'elle le suivrait réellement jusqu'où il désirerait,
mais ce serait avouer sa faiblesse, et à quel point elle est dépendante de sa présence
et de son absence,
à quel point il s'est incrusté
dans sa vie, dans ses pensées,
pour ne plus jamais s'en aller.

- et toi, est-ce que tu serais même capable de me suivre, si jamais je t'échappais ?

argue-t-elle, avant de le lâcher,
pour mieux aller se cacher,
derrière les arbres, derrière les fourrés,
afin de le tester,
de rigoler,
pour mieux deviner
ce qui les lie et faire se taire
les questions trop existentielles,
trop personnelles,
qui, au visage de jona, lui donnent un air
trop sérieux,
trop vieux.
elle, tout ce qu'elle veut, c'est jouer,
c'est s'amuser.
parce qu'une fois qu'une relation est définie,
tout est fini.
crackle bones
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Jona Zielinski
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MessageSujet: Re: Infirmière ( Léo )   Infirmière ( Léo ) EmptyMer 31 Déc - 2:13

LÉO
&
JONA
Infirmière
de
L'ÂME


 

 



 

 

ELLE EST TOUT C’QU’ON VEUT QU’ELLE SOIT TOUS LES POSSIBLES AU BOUT DES DOIGTS ELLE T’EMMÈNE D’L’AUT’CÔTÉ D’LA TERRE JUSTE QUAND ELLE OUVRE LES PAUPIÈRES Δ SAEZ - MARGUERITE

Jusqu’au bout du monde où il n’y a plus rien d’immonde. C’est ce que t’espère, parce que pour toi il n’y a pas pire endroit qu’ici sur terre. Ça vient te piquer juste là dans ton coeur. Là où tout se meurt. Comme si c’était possible qu’elle pense à ce genre de chose. Comme si c’était possible qu’ailleurs ça soit plus rose. Puis ses mots viennent glisser, elle change d’idée. Comme si c’était plus réaliste, un deuxième choix sur sa liste. Jusqu’a la fin… Quand il n’y aura plus rien. Plus rien entre vous, plus rien autour de vous. Plus de mur, plus de murmure. Juste la liberté, de nouveau de quoi rêver sans être enfermé, sans se sentir coincé. Et même si tu veux pas lui avouer, tu peux pas t’empêcher d’y penser. Toutes les nuits quand tu te morfond dans l’infini. Ouais, t’y pense, parce que y’a encore que ça que tu pourrais offrir à la seule qui te panse. Celle qui te soigne, celle qui te manque quand elle s’éloigne. Si tu pouvais, ouais, tu le ferais sans hésiter. Pour la sortir de cette prison qui n’est pas faite pour elle, pour la libérer de tout ce mal qui lui a brisé les ailles. A jamais la sauver, sans jamais la lâcher. « Si c’était possible… » Dans un soupir, alors qu’elle esquisse un sourire. Ouais, si c’était possible, si tous les rêves étaient accessible.

Parce que ça, même toi t’y crois pas. C’est trop fragile, indescriptible. La liberté, un truc abstrait sans la pensée. Juste un fantasme, qui terrasse le coeur de spasmes. Ouais, quand tu te rends compte que ça sera jamais possible, qu’avec toi ça sera jamais compatible. C’est juste des mirages, qui viennent danser devant ton visage. Des ombres, qui se battent dans la pénombre. Celle de ton coeur, plein de noirceur. Amer et dur comme la pierre. Alors t’as seulement ces moments là, avec elle au bouts de tes doigts. Des moments minables, qui se transforment en souvenir mémorables. Ces petits bouts de rêves qui viendront enchanter tes nuits, dans tes éternels insomnies. Tout ces moments où tu pouvais la toucher, l’embrasser. Entre caresses et allégresse. Parce qu’a tout jamais tu voudras te souvenir, de toutes les fois où tu l’as vu sourire.

Et puis ça sort de sa bouche innocente, pour venir dans ton âme comme une piqûre ardente. Une question, comme ça sans aucune illusion. Un truc que t’as jamais imaginé, parce que ça n’arrivera jamais. C’est impossible qu’elle puisse t’échapper, parce tu le sais, vous êtes déjà bien trop enchaîné. Un truc invisible, un truc indescriptible. Que la mort encore plus fort, un truc qui pour toi vaut de l’or. Puis elle disparaît, de tes yeux aller se cacher. Tu le sais pourtant que ce n’est qu’un jeu, certainement pas des adieux. Et pourtant, pourtant tu trouve pas tellement amusant. Parce que toi t’es surveillé et qu’elle tu veux pas la laisser filer. Mais tu pense déjà plus aux autres, t’auras du temps plus tard pour regretter tes fautes. Alors tu fais comme elle et des yeux tu essaye de te cacher, de te dissimuler pour mieux te sauver. Mais pas sans Léo, parce qu’avec elle, tout est toujours plus beau. Puis c’est facile de la retrouver, avec ses cheveux illuminés. Un arc-en-ciel, tout en magie et sans soucis, bien qu’artificiel. Un mirage multicolore au milieu des arbres verts du grand nord. T’as juste à l’attraper et tout contre toi la serrer. Pour éviter qu’elle s’échappe, qu’a nouveau elle essaye de passer à la trappe. « J’en serais capable, mais tu reviendrais avant que je te retrouve…» Tu fais mine d’être sûr de toi, même si t’es maladroit. « Tu peux pas te passe de moi » Dans un sourire tu fais voir tes canines, à cette pauvre gamine. Parce que ça t’amuse, même si t’en est pas sûr et que ça t’use.

T’as pas l’intention d’y renoncer, même si tous les jours c’est difficile de lui montrer. Parce que t’as rien du mec idéal, t’est juste un un pauvre connard asocial. Incapable de tendresse, dont les caresses agressent. Et pourtant y’a Léo, toujours là pour te rendre dingo. Pour te transformer en super-héros, pour qui tu range ton égo. « Tu crois vraiment que je te laisserais m’échapper ? » C’est pas une question, plus une constatation. Parce que pour toi c’est évident, c’est tout simplement un non. Alors tu la serre un peu plus contre toi, presque à sentir ses os craquer sous tes doigts. Tu veux lui montrer, qu’il faut même pas y songer. Parce que t’arrive pas à lui dire, comme si ça pouvait être pire. Tu peux pas lui montrer à quel point tu peux être faible de craquer pour une demoiselle, juste parce qu’elle a une putain de beauté accidentelle. Juste parce qu’elle t’emmène rêver au loin, juste quand elle te prend la main. Parce parce que les mots restent coincés, alors tu ne peux que l’emprisonner. Contre toi, lui montrer, que jamais tu ne pourras y renoncer.
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MessageSujet: Re: Infirmière ( Léo )   Infirmière ( Léo ) EmptyMer 31 Déc - 16:58


Infirmière.
jona & léo.

quand elle était petite, y'a rien qui amusait plus léo que les parties
de cache-cache, et dont elle mourrait d'envie
de faire et d'essayer,
ainsi que de continuer,
peu importe l'heure tardive,
peu importe le nombre de convives.
les souvenirs de son enfance, elle les chéris,
refuse qu'ils soient un jour abolis.
parce que c'est ce qui faut son essence,
c'est ce qui fait qu'elle souffre de leur absence.
même si sa famille n'a pas bougé le petit doigt
pour l'aider à sortir de là.
pour l'aider même un peu,
dans son malheur, avec son gueux.

alors elle saute l'occasion, là, avec jona,
d'avoir un peu de joie.
de se remémorer ce que ça fait
d'être une enfant, de ne pas être préoccupée
par les difficultés de la vie,
par l'infirmerie,
et surtout par l'asile où ils vivent,
où ils s'enivrent,
de médicament,
sans avoir vraiment le choix de faire autrement.
elle sourit, léo,
parce qu'il n'y a rien qui soit plus beau
que ce moment qu'ils partagent,
et qui la soulage.
y'a qu'avec jona qu'elle peut être comme ça.
oublier tous ses tracas.
oublier la douleur sourde qui continue de battre dans son myocarde,
et qui parfois la placarde.
parce qu'elle aimerait oublier le sang qui a rongé
ses mains et les remords qui continuent de la grignoter,
ainsi que l'amour qu'elle ne cesse de lui porter,
à son défunt,
à celui qui a fait d'elle un assassin.

mais jona est là, et lui aussi elle l'aime.
peut-être même plus que l'autre énergumène.
parce qu'il est présent,
parce qu'il est déviant,
parce qu'ils se comprennent,
et parce qu'ensemble, ils réapprennent
tout : aimer,
se détruire,
s'envier,
rire.
et dans la forêt où ils se sont évadés,
léo retrouve le bonheur,
cachée dans les fourrés,
ça fait battre son coeur.
il n'a pas tord jona :
léo, elle aimerait lui murmurer
je peux pas me passer de toi.
mais elle se tait.
parce qu'il vaut mieux faire planer un peu de mystère,
afin qu'il continue de rester auprès de cette fille au drôle d'air.

- bien sûr que je pourrais. mais j'ai pas envie !

elle crie, mais pose bien vite une main sur sa bouche pour éviter
qu'il découvre où elle s'est cachée.
sauf qu'elle n'aurait même pas dû parler,
parce qu'il ne tarde pas à arriver.

- tu crois vraiment que j'aimerais ?

elle lui adresse un clin d'oeil,
mais regrette vite ce geste
presque indigeste,
lorsqu'il arrive sans un brin d'orgueil,
mais qu'il la serre trop fort dans ses bras,
trop fort contre lui, jona.
elle étouffe, elle meurt.
de peur.
parce qu'elle se sent emprisonnée,
parce qu'elle est malade et paniquée,
parce que ça la terrifie une telle proximitée.
d'habitude, avec jona,
ça ne fait pas ça.
mais là, tout lui rappelle son bourreau aujourd'hui morcelé.
elle a l'impression qu'il va la frapper.
alors elle voit rouge : elle le repousse.
encore et encore, elle le pousse.

- lâche-moi !

hurle-t-elle, les larmes venant lui brûler les yeux.
elle les lève vers les cieux,
prête à s'effondrer,
prête à se briser.
elle réitère, pour être certaine qu'il entendra,
qu'il la lâchera.

- pitié... jona... arrête. j'ai du mal à... respirer.

elle chuchote,
la chochote.
pas capable de supporter
qu'il soit si près,
qu'il soit si avide d'elle,
si désireux de sa belle.
parce qu'elle a peur des hommes,
parce qu'elle pensait qu'avec jona, ce serait différent,
mais que son coeur est encore déficient,
et que là, ça lui fait l'effet d'une pomme,
qu'elle se prendrait sur la tête,
et qui l'hébète.

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MessageSujet: Re: Infirmière ( Léo )   Infirmière ( Léo ) EmptyJeu 1 Jan - 4:03

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Elle a pas envie de se passer de toi et en disant ça elle fait de toi un roi. Le roi du royaume de son coeur, gardiens de ses peurs. Tu souris, tout simplement ravis. C’est doux comme le vent et tu savoure ce moment goulument. Comme deux gamins qui cherchent à fuirent leur destin, sans se soucier de ce qu’il se passera demain. Entre choses à moitié avouées, à moitié pardonnées. Elle cherche à te taquiner, mais ça ne parvient pas à te chagriner. Tu le sais que ce n’est pas évident, tu sais qu’elle pourrait rêver mieux comme amant. Parce qu’elle est toujours là quand tu en as besoin, elle te prends toujours la main. Elle est toujours là à t’offrir son corps, sans jamais aucun remords. Elle est toujours là avec sa confiance, avec sa grande insouciance. Un petit morceau de bonheur, au milieu de toutes ces horreurs. C’est probablement la dernière chose que t’aurais imaginé recevoir dans ce bas monde. Surtout pour toi, l’être immonde. « C’est bien ce que je disais » Et tu souris fièrement, comme un paon.

Pourtant c’est douloureux, douloureux de se dire que si c’était vrai elle n’aurait rien à y gagner. Petite ange misérable, qui se retrouve coincé dans ce monde si abominable. Des fois tu te dis qu’elle aurait jamais dû te rencontrer, que vos chemins n’auraient jamais dû se croiser. Même si tous les moments passés avec elle sont magique, pour toi c’est toujours autant illogique. Même si elle te fait du bien, alors que tu ne lui demande rien. Même si toujours elle t’aimera comme jamais tu ne le pourras. C’est la meilleur des drogues du monde, rassemblée dans cette pauvre âme vagabonde. A coté d’elle t’es qu’un pauvre raté, un connard beaucoup trop mauvais. Parce que tu pourras jamais lui donner tout ce que tu lui dois, même si jamais elle ne te le demandera. Mais pour rien au monde tu y renoncerais, pour rien au monde tu la laisserait s’envoler. Parce qu’elle te fait tellement de bien, tu n’irais pas rompre ce lien. C’est pourquoi tu te raccroche à elle, peut-être pour qu’un jour elle retrouve ses ailles. Pour lui faire comprendre que jamais elle ne t’échappera, que jamais tu ne l’abandonnera. « Tu y prendras goût plus vite que tu ne le crois » T’as toujours l’air aussi fière de toi, comme si t’avais assez d’assurance en toi. Tellement que tu viens la serrer comme une vulgaire poupée, presque capable de l’étouffer. Pourtant t’allais l’embrasser, pour qu’avec toi elle puisse rêver. Mais tu comprends trop tard qu’elle n’apprécie pas et que tu n’aurais pas dû jouer à ce jeux là. Le son de sa voix vient te frapper en plein coeur, c’est trop rempli de douleur. Parce que pour une fois t’abuse, de ta pauvre muse. « pitié... jona... arrête… » Pitié. Arrête. Lâche la Jona. Arrête, tu vas la briser comme une allumette. Pitié, tu vas finir par la tuer. Jona, ne fais pas comme avec Pia.  

T’entends presque plus le son de sa voix, parce qu’elle est trop loin de toi. T’es loin du monde aussi, dans un coin de ta tête un peu trop farci. Mais aussi parce qu’elle est fatiguée de se débattre contre toi, pour vouloir échapper à l’étreinte de tes bras. Elle fait comme Pia quand tu a voulu l’étrangler, parce que ses paroles t’avaient aveuglé. Léo c’est comme Pia, à trop vouloir jouer avec toi elle s’en mord les doigts. Alors tu relâche ta victime, avant de commettre à nouveau un crime. « Excuse moi, je voulais pas » Tu te sens con tout d’un coup, après le contrecoup. Alors tu te mets à l’embrasser comme un forcené. Comme si t’allais lui donner ton souffle, alors que toujours elle s’étouffe. Tu fais place à la panique, salope qui te nique. Non, il faut pas, faut que tu l’éloigne de toi. Même si c’est trop dur, comme de frapper dans un mur. « C’est ta faute aussi… Tu me cherche » T’essaye quand même d’en rire pour te rattraper, pour te faire pardonner. Comme pour justifier toutes les conneries que tu fais. Alors tu regarde le sol alors que toute ta connerie t’immole. Parce que t’as honte d’être aussi fragile face à elle, face à son coeur en dentelle. « On devrait retourner vers les autres avant de se faire défoncer et que je finisse par faire une connerie… » Tu voudrais qu’elle refuse, parce que rien que d’y penser ça t’use. Tu veux pas renoncer à ce moment, en tous cas pas maintenant. Mais c’est peut-être plus raisonnable, avant qu’a ses yeux tu devienne abominable. Alors tu lui tends une main timide, en même temps que ton bonheur redevienne acide. « Je suis vraiment désolé Léo » T’es vraiment embêté de lui montrer à quel point tu es rempli d’absurdité.  
© Gasmask


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